
Pour les besoins de l’homme et l’équilibre des écosystèmes aquatiques, il faut que la qualité de l’eau soit bonne. Une pollution de l’eau peut générer une perturbation des activités humaines qui en dépendent et de l’équilibre qui s’est mis en place entre le milieu naturel et les espèces animales et végétales qui l’habitent.
Lutte contre la pollution
La France distribue 18 millions de sacs plastiques chaque année dans l'hexagone. Interdits dans certains pays, notamment en Afrique du Sud, la législation sur le sac plastique en France est en cours d'évolution : en 2010, les sacs plastiques non biodégradables ne pourront plus être distribués gratuitement aux caisses.
La distribution de sacs cabas réutilisables, déjà utilisés dans plusieurs supermarchés depuis plus de 10 ans qui ont définitivement abandonné le sac plastique de caisse, sera généralisée.
Les technologies évoluent avec la mise sur le marché des sacs 100 % biodégradables à base d'amidon de maïs, mais qui coûtent jusqu'à 10 fois plus chers que les sacs à base de polyéthylène.
Les consommateurs ont un grand rôle à jouer concernant l'utilisation de sacs plastiques : ils doivent adopter une consommation responsable en refusant les sacs plastiques de caisse, et en amenant systématiquement leurs sacs cabas avec eux pour faire leurs courses.
Contraindre les industries polluantes à rejeter des effluents « propres » dans les mers ou les rivières ou en tout cas des effluents respectant les normes environnementales de rejets est la première des mesures à prendre. C’est techniquement faisable mais économiquement pas rentable. Généraliser les raccordements d’eaux usées des maisons de particuliers aux réseaux de collectes publiques est la seconde mesure simple à prendre pour éviter que les eaux polluées rejetées dans l’environnement ne conduisent à la contamination en polluants inéxorable des nappes phréatiques. Développer la construction de stations de traitement d’eaux usées dans les pays émergents est certainement souhaitable rapidement si ces pays veulent éviter des catastrophes écologiques et sanitaires inévitables à plus ou moins long terme si rien n’est fait.
Réduire la pollution à la source est en effet toujours plus efficace et plus économique que s’escrimer à réduire la pollution en aval. Ainsi, le changement de comportement des consommateurs parait indispensable. D’une manière générale, réduire sa production de déchets, trier ses déchets à la source, préférer l’utilisation de matériaux biodégradables aux matières plastiques polluantes et utiliser les matériaux recyclés sont des comportements de consommateurs à encourager par l’éducation et la communication. Economiser l’eau et récupérer les eaux de pluie sont également des facteurs qui vont permettre de réduire globalement la pollution de l’eau en amont.
L’industrie, les exploitations agricoles et les eaux usées sont de loin les activités les plus polluantes de l’eau. Le contrôle sérieux et régulier de ces activités à risque sont certainement l’un des moyens de réduire la pollution de l’eau à la source. Au cours des dernières décennies, d’énormes progrès ont été effectués dans le traitement des effluents en sortie d’usines sous la pression des autorités chargées de faire respecter les normes environnementales aux industriels. Dans le domaine agricole, la pollution critique des nappes phréatiques en nitrates et en phosphates dans certaines régions françaises a conduit les autorités à prendre des mesures draconiennes en matière de rejets environnementaux des éleveurs de porcs et des agriculteurs.